Partir d’une feuille blanche pour rédiger cet édito et se remémorer qu’il y a plus d’un an nous rentrions en état de guerre contre la pandémie. Le sommes-nous toujours ? L’issue de cette troisième bataille laisserait-elle présager des jours meilleurs ou faut-il s’attendre à un élargissement des combats et à des conséquences socio-économiques désastreuses à long terme ?

Se poser les bonnes questions et envisager toutes les hypothèses. Cette situation exceptionnelle qui nous oblige à agir dans un environnement incertain, raisonne dans mon inconscient de fils et petit-fils de militaires, ayant vécu enfant en garnison en Allemagne pendant la « guerre froide ». J’en ai gardé la volonté de valoriser les retours d’expérience de femmes et d’hommes faisant passer leurs convictions avant leurs intérêts personnels.

Chez Doshas Consulting, dès l’annonce du premier confinement, nous nous sommes mis en ordre de marche pour nous adapter à cette crise sanitaire inédite et fixer un cap à tenir. Maintenir la barre sur l’innovation, la santé digitale et la médecine numérique, comme nous l’annoncions déjà en janvier 2019, tout en prenant des décisions managériales inspirées par une vision à long terme de l’écosystème de la santé, détachées des seules exigences de rentabilité et motivées par le profit de l’intérêt social.

Cet intérêt social ne se mesure pas dans les bilans des entreprises comme n’apparait pas dans  la notation des dirigeants leur capacité à survivre à des événements les projetant dans l’inconnu. Expert international de la gestion des risques et des crises hors cadre, Patrick Lagadec revient dans notre « 3 questions à » sur la nécessite de « mettre en commun l’ensemble des perceptions du vide » et de favoriser la réflexion inventive.

Cesser d’être les « bons élèves de Descartes », s’affranchir du chaos et des complots pour parier sur l’intelligence humaine et la confiance.

Pour préserver l’humanité et la planète, rappelons-nous la parole d’Emmanuel Kant : « on mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter ». Et en matière d’instabilité, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’inconnu constituera de plus en plus le terrain de responsabilités des dirigeants…

Alors soyons audacieux, n’écoutons pas les faux prophètes et innovons pour survivre !

 

Didier Ambroise
Associé fondateur Doshas Consulting

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